mardi 10 août 2010

EDF Areva, le grand n'importe quoi.

Après l'ouverture du capital d'EDF aux marchés, voilà que l'on ouvre le capital d'Areva, à EDF.
S'il est opportun d'ouvrir le capital d'Areva, société concurrentielle ayant besoin de cash et surtout de crédibilité sur son indépendance au moment où de nombreux pays émergents souhaitent acquérir la technologie nucléaire, il n'est pas nécessaire d'y inclure EDF, même si elle est son principal client. Tout dépend comment se fera cette entrée.
EDF est une entreprise stratégique et publique, Areva non, bien que sa technologie soit le fer de lance de l'industrie lourde française.
EDF ne doit pas être privatisé. EDF permet, grâce aux prix de vente très bas, d'être l'un des outils compétitifs français. Un outil non négligeable si l'on souhaite attirer et retenir les industries de fabrication en France à l'heure où les couts de l'énergie posent problèmes.
Sans compter le fait que EDF gère le plus grand parc nucléaire au monde, il serait suicidaire qu'EDF soit une entreprise compétitive et commerciale comme les autres. Imaginez une assemblée d'actionnaires majoritaire, où l'Etat serait minoritaire, les agences de suretés ne comptant plus, où l'on souhaiterait diminuer les couts d'entretien ou de maintenance ?
Alors qu'Areva n'a pas ces problèmes. Areva vend sa technologie, réacteurs, à des clients qui se chargent de les exploiter.
Comment EDF va entrer dans le capital d'Areva ? En ouvrant lui-même son capital ?
Il serait plus judicieux d'ouvrir le capital d'Areva pour racheter les parts d'EDF sur les marchés. Non pas plus judicieux, ce serait une obligation pour l'avenir de l'industrie française.

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